Avant tout une petite précision: au Japon, il faut faire la différence entre un Jinja qui est un sanctuaire shintô, et un tera qui est un temple bouddhiste. Notez que le caractère chinois utilisé pour tera se prononce généralement “ji”, lorsqu’il est combiné avec d’autres caractères. Par exemple, Gokokuji est en fait le “temple Gokoku”. Pour le profane, le meilleur moyen de faire la différence entre un sanctuaire et un temple est de regarder s’il y a un (ou des) torii à l’entrée. Un torii (voir photo ci-après) est une “porte” marquant l’entrée d’un sanctuaire shintô et est généralement composé de 3 parties: 2 colonnes et 1 “poutre”. C’est bien sûr une explication un peu simpliste, et si vous avez l’occasion de voyager au Japon, vous pourrez constater la variété de ces “arches”, aussi bien en formes (nombres de poutres,…) qu’en matériaux et en couleurs.
Voici la carte du sanctuaire. Elle est en japonais, mais je mentionnerai les numéros pour que vous puissiez vous repérez plus facilement (cliquez dessus pour l’agrandir dans une autre fenêtre).
La photo de gauche montre le torii de l’entrée la plus moderne du temple. Elle n’est pas indiquée sur la carte, mais se situe à l’extrême gauche de celle-ci. La photo de droite correspond au numéro 19 de la carte.
Ce passage est définitivement beaucoup plus agréable pour une première approche du sanctuaire. Juste à côté du torii, vous pourrez voir un bel exemple de shimenawa : corde tressée comprenant des décorations de papier en zigzag (gohei), qui marque la présence de quelque chose de sacré (esprit,…). La religion shintô vénérant la nature, il n’est pas rare de voir des shimenawa autour d’arbres ou de pierres.
Le sanctuaire était alors en période de matsuri (festival). Bien qu’aucune procession n’était en cours lors de mon passage, plusieurs mikoshi (petits sanctuaires transportés par plusieurs personnes lors des festivals, cf. photo de droite) étaient exposés. J’ai également eu la chance de me voir offrir une tasse de thé vert et un petit gâteau, que j’ai dégusté devant un bel étalage de sake japonais (cf. photo de gauche). Notez au passage que le terme sake ne signifie que “alcool” ou pour être plus clair “boisson alcoolisée”: c’est donc une expression très générale, et j’espère avoir prochainement l’occasion de vous parler plus en détails des différentes sortes d’alcools nippons ^_^
Location : Akasaka, sud-ouest du palais impérial (Tokyo)
Accés : Tokyo Metro ligne Marunouchi (rouge) ou ligne Ginza (orange), station Akasaka Mitsuke (Plan d’accés en anglais)
Horaires : Non Disponibles
Tarif : Gratuit
Contact : Voir la page internet en anglais