Fête du sport au lycée – つばさ・飛翔際. Il y a bientôt deux semaines déjà avait lieu la fête sportive de mon lycée. Depuis le temps que j’y travaille, je n’avais jamais été disponible pour y assister et j’étais donc ravi de pouvoir combler ce petit manque. Entre les parents et les profs, ça shootait dur dans les gradins et j’étais bien évidemment moi aussi l’appareil à la main pour profiter de cette journée ensoleillée.
Occupé à finir mes préparations de cours le matin, je ne suis arrivé sur place que sur le coup des 13 heures, juste à temps pour le début des épreuves de l’après-midi. Concours de la meilleure équipe de supporters, finale du 100 mètres, kiba-sen, bô-hiki, bô-otoshi et course de relais : le programme était loin d’être déplaisant et je regrettais seulement de ne pas avoir pu assister à la “guerre des bouffeurs de pain” et au “40 personnes pour 41 jambes” du matin.
La première épreuve qui m’a marqué a été le kibasen, c’est à dire la “bataille des cavaliers”. Chaque équipe comprend plusieurs cavaliers : une personne portée par trois de ses camarades. Si la règle habituelle est d’arriver à dérober le chapeau ou tout autre signe distinctif d’un autre cavalier, il semblerait que, dans mon lycée, l’objectif soit de déstabiliser et faire tomber les cavaliers adverses. Assez physique donc et un autre prof me disait d’ailleurs que cette épreuve n’existait plus dans beaucoup d’autres lycées car elle pouvait créer beaucoup de tension entre les participants, aboutissant à des débordements “après coup”.
Dans un tout autre registre mais tout aussi sympa, le bô-hiki, réservé aux filles, consiste à récupérer le maximum de rondins et à les ramener dans son camp. Pour bien visualiser la scène, imaginez deux équipes placées chacune à l’extrémité d’un terrain de football. Au signal de départ, tout le monde se précipite vers le centre du terrain où sont alignés au sol des rondins de bois de différentes tailles, mais qui nécessitent généralement plus d’une personne pour les transporter. Premiers arrivés, premiers servis ; et quand on se dispute le même, ça se transforme en un “tir au rondin”, variante bien marrante de notre classique tir à la corde.
On rigole cependant beaucoup moins pour la variante masculine du “tiré de rondins”. Le bô-otoshi, que j’adapterai en “à l’assaut du rondin”, consiste tout simplement pour une équipe à faire vaciller et tomber un long rondin de bois que l’équipe adverse essaie de maintenir droit par différentes techniques de fortification et de défense. Sachant qu’il se passe la même chose dans le camp adverse, c’est au premier mât tombé que revient la victoire. Précisons cependant que les mâts ne peuvent être plantés dans le sol…
Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez à quel point je suis friand de ce type de manifestations. Mais c’était très franchement encore plus agréable à voir dans mon propre lycée et ça m’a notamment permis de jeter un regard neuf sur mes “chères têtes brunes”. Rendez-vous l’année prochaine, mais je tâcherai de me faire accepter dans l’équipe de photographes, histoire de pouvoir aller shooter en paix dans le cœur des réjouissances, ce qui m’évitera tout ce fastidieux travail de recadrage ! 😡
PS : dans le genre manifestation étudiante, je suis allé voir vendredi dernier le Waseda International Festival. Ce n’était pas prévu et je n’avais donc pas mon apn : bien dommage car c’était une vraie réussite. Je vous mets une vidéo en dessous de la galerie au cas où ça vous intéresserait. (Elle a été supprimée ! 😥 )
Date des clichés : 2010/06/02 – Objectifs et Apn : Canon EF 24-105mm f/4 sur Canon EOS 40D