Rien qu’à voir les photos vous vous en doutez peut-être déjà, mais je suis un gros amateur de free paper, ces journaux gratuits comme on en trouve maintenant dans beaucoup de pays et qui ont l’avantage de proposer des articles courts et vulgarisés au possible. Rien de mieux pour se tenir informé des tendances du moment tout en révisant son japonais. Je ne manque ainsi quasiment aucun numéro de R25 et Salus.
R25 – Le magazine pour nous, les hommes
Paru pour la première fois en juillet 2004, ce free paper était principalement destiné aux hommes de 25 ans. Il rencontra cependant un succès immédiat avec un lectorat bien plus étendu que prévu, aussi bien en terme d’âge que de sexe. Recruit – qui l’édite – a d’ailleurs essayé de surfer sur cet engouement de la part des femmes en créant L25, la version féminisée de R25. Il semblerait cependant que la petite sœur ne soit pas à la hauteur de son grand frère et R25 est à ce jour LA référence en matière de journaux gratuits – ce constat restant cependant tout ce qu’il y a de plus subjectif. 😉
Si j’aime beaucoup ce magazine, c’est principalement pour deux raisons : son agenda de la semaine récapitulant les principaux événements sur tout et n’importe quoi (économie, divertissement, politique, sortie d’un nouveau produit au combini, sport, manga,…) ; et sa rubrique Ranking X Review constituée d’articles courts (voir les clichés) allant du sérieux au n’importe quoi, vous verrez suffisamment tôt de quoi je veux parler…
Salus – Un peu de finesse dans ce monde de brutes
Avec Salus, on change complètement de catégorie et on passe beaucoup plus au niveau local car il est édité par le Tôkyû Group, qui gère notamment des lignes de chemins de fer sur Tokyo et les environs. Salus, c’est « le magazine de ceux qui vivent près de nos lignes de train. » Le Tôkyû Group a, de ce que je peux en dire, une tendance à vouloir fidéliser ses clients en créant une sorte de Tôkyû Style pour que les gens vivent et respirent Tôkyû. Dit comme ça, ça peut faire peur (des possesseurs d’I-pod dans la salle ? ), mais dans les faits, le groupe fait surtout très attention à son image de marque, image qu’il veut raffinée, mêlant le traditionnel et le moderne à l’écologique. Leur slogan pourrait être : « faites-nous confiance et on vous apportera la qualité de vie que vous méritez ».
Ne le cachons pas, Salus a je pense pour cible principale un lectorat féminin. Il n’empêche que les articles sont très intéressants et font souvent référence à la culture japonaise. Sans compter qu’il s’offre les services d’un « vrai » photographe, ce qui rend le magazine agréable à survoler même sans s’attarder sur le contenu.