Un bon rhume bien fiévreux pour ce début d’année mais je n’ai pas pu me résoudre à passer à l’ombre de mon appartement la belle journée ensoleillée de mardi. Me voilà donc de nouveau sur Kamakura pour découvrir cette fois-ci le Kômyô-ji et son petit jardin de pierres…
Aucune anecdote, un historique pas vraiment palpitant et me voilà sans vraiment grand chose à dire pour ce vaste temple du sud-est de Kamakura. Le jardin zen – par lequel Kômyô-ji est souvent représenté dans les brochures – ne vaut pas spécialement le détour, sans pour autant être totalement insignifiant.
Il en va de même pour l’édifice principal et son large toit que l’on peut apercevoir, parait-il, depuis l’autre côté de la baie. Les lieux ont cependant le mérite de laisser le visiteur assez libre dans ses allées et venues, et ce sont les chats qui y ont élu résidence qui montrent le mieux le chemin.
Une sieste récupératrice par-ci par-là, on s’étire au soleil, on se promène nonchalamment autour des jardins, quelques salutations aimables au peu de visiteurs : la vie de chat, ils connaissent bien.
Mais au fond, c’est peut-être ça qui fit tout le charme de Kômyô-ji. Un microcosme vivant au ralenti sans rien à faire ni à voir et où l’on ne pense finalement plus à rien. Certains appelleront ça l’ennui, d’autres la sérénité ; moi, je pencherai pour un mélange des deux. Mélange qui ne m’a pas déplu, bien au contraire. 😉
Horaires : de 07h à 16h (17h en été)
Tarifs : accès libre
Accès : une vingtaine de minutes à pied depuis la gare de Kamakura, mais je suis bien incapable de vous expliquer le chemin. Si comme moi vous dédaignez le confort des bus 40 et 41 qui vous mèneront directement devant le temple depuis la gare, je ne peux que vous conseiller d’étudier le trajet avec la carte ci-dessous. 😉
Tout le web : Kômyô-ji
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