
Sur la côte d’Izu – 城ヶ崎海岸・門脇吊橋. Descendant les escaliers du Renchaku-ji (連着寺), je retrouve la route bétonnée qui doit m’amener à une balade le long des côtes. Plus touristique que je ne l’imaginais, la promenade pikunikaru (ピクニカルコース) a par contre l’avantage d’être soigneusement indiquée, et le petit inconvénient d’être en travaux. Il semblerait qu’ils soient en train de refaire ce qui devait être un simple sentier à l’époque, le transformant en un véritable tapis de billard rouge pour le rendre praticable au tout venant. Tout en me faisant la réflexion qu’on perd un peu en charme et en authenticité, il faut bien avouer que je suis content d’avoir un chemin bien balisé vu que je suis légèrement à la traîne sur mon programme.

Je n’ai donc que peu de temps pour en profiter mais la côte est à la hauteur de mes espérance : déchiquetée à souhait et coiffée de juste ce qu’il faut de verdure pour cacher un instant à la vue les différents paysages côtiers qui se succèdent. La météo n’est pas en reste non plus : souvent caché, le soleil est bien présent et perce régulièrement la toiture nuageuse pour ma plus grande joie. Les reflets sur la mer, les jeux de lumière et les violents contrastes qui en résultent sont autant de casse-têtes créatifs pour le photographe amateur, qui sera également enchanté de la présence progressive du phare de Kadowaki (門脇灯台) dans ses clichés.

C’est d’ailleurs à la base de ce phare que s’élance le pont suspendu de Jôgasaki, l’objet principal de mon excursion matinale. Plutôt sympathique, le coin regorge cependant de touristes qui arrivent en car ou en taxi du parking adjacent. Le pont a beau être très haut, sa structure métallique est des plus rassurantes, mais pas suffisamment visiblement pour certains, les kowai (ça fait peur !) fusant régulièrement à chaque traversée. Pas de quoi faire sourciller un gars ayant fait le pont de lianes de Iyadani en tongs cependant et c’est plus en me souciant du temps qui passe que du vide que je fais ma session de shoots. Je vais d’ailleurs devoir me rendre à l’évidence : je n’arriverai pas à l’heure à mon rendez-vous escalade si je continue à pied. C’est donc en taxi que je me rends à la gare de Futo, découvrant une ribambelle de cerisiers en fleurs qui auraient bien mérité que j’ai deux bonnes heures de plus pour finir mon escapade.

Infos pratiques
● Horaires : accès libre
● Tarifs : accès libre
● Accès : depuis le temple Renchaku-ji, descendre les escaliers avec la mer sur votre droite et prendre la route longeant la côte ; arrivé au parking, prendre la promenade pikunikaru (ピクニカルコース) qui commence sur la droite (5mn à pied) – depuis la gare de Jôgasaki-Kaigan (城ヶ崎海岸) (ligne privée Izukyû), descendre la rue jusqu’à la petite nationale et traversez pour aller tout droit ; continuer tout droit sur la route principale jusqu’à ce que vous arriviez au parking du phare (25mn à pied)
● Liens utiles : Site officiel (ja) de la ville d’Itô
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Date des clichés : 2012/03/19 – Objectifs et Apn : Lumix 7-14mm et Lumix 14-42mm sur Panasonic GF2