Furisode-san de Asakusa

Furisode-san lors d'une croisière sur la Sumida


Furisode et cerisiers – 浅草の振袖さん

Décidément, je n’eus même pas le temps de me remettre de ma première expérience de sumo que je me retrouvai nez à nez – au sens propre comme figuré – avec un autre pan de la culture japonaise. Je troquai ainsi en l’espace d’une journée le robuste mawashi des imposants sumotori pour la finesse du obi d’une délicate furisode-san

Cerisiers et banquets lors d'une croisière sur la Sumida Cerisiers et banquets lors d'une croisière sur la Sumida Furisode-san lors d'une croisière sur la Sumida Furisode-san lors d'une croisière sur la Sumida


Au moment de réserver cette croisière sur la rivière Sumida, je me doutais d’ores et déjà que les cerisiers seraient sur le déclin. Je n’avais cependant aucune autre date de disponible pour cette petite escapade et me consolais donc avec l’idée de pouvoir rencontrer une furisode-san. Ces jeunes femmes (18-25 ans) qui subissent une formation de trois mois dans les arts de la danse et de la cérémonie du thé sont assez proches dans le principe des maiko de Kyôto, à la différence près qu’elles n’aspirent pas à devenir des geisha confirmées. Apparues en 1994 sous l’impulsion d’une association souhaitant faire revivre et transmettre certains aspects de la culture japonaise, elles limitent leurs activités au quartier d’Asakusa, qui est, je cite, avec quelques libertés de traduction, « au Japon et dans le monde entier, la ville que l’on visite si l’on souhaite s’imprégner de nombreux aspects de la culture d’Edo » (ancienne appellation de Tôkyô).

Furisode-san lors d'une croisière sur la SumidaFurisode-san lors d'une croisière sur la SumidaFurisode-san lors d'une croisière sur la Sumida


La croisière fut malheureusement très courte et, surtout, la furisode-san qui nous accompagnait n’eut le temps que pour une seule danse. C’est bien dommage, mais cela eut au moins le mérite de piquer un peu ma curiosité quant à cette petite résurgence de tradition, qui a décidément parfaitement trouvé sa place dans le berceau populaire qu’est Asakusa. A très bientôt pour plus d’information sur le sujet je l’espère…

Date des clichés : 2008/04/05 – Apn : Canon EOS 40D


Horaires
: début avril pendant la floraison des cerisiers (tous les ans ??)
Tarifs : 2.500 yens avec boisson et collation
Accès : embarcadère de Asakusa
Liens utiles et références : page internet sur les Furisode-san (japonaisanglais)

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