Nara : l’envers du décor


Nara au printemps – 春の奈良

Tant que je n’ai pas d’escapades en vue, j’en profite pour remonter dans mes anciens billets, histoire de compléter certains carnets de route inachevés. Le dernier en date était mon voyage de printemps dans le Kansai. Je m’étais arrêté sur une visite de nuit du Nijô-jô, mais le lendemain était entièrement dédié à Nara. Journée particulièrement riche, j’ai eu l’occasion de découvrir de toutes nouvelles facettes à cette ancienne capitale impériale. Petit aperçu de mon itinéraire entre cerfs et cerisiers…


Si vous faites un recherche sur ce blog de la ville de Nara, vous ne trouverez rien de bien concret. Et pour cause, je considère Nara comme un « gros morceau », un endroit qui, au même titre que Tôkyô ou Kyôto, prendrait énormément de temps à traiter tellement j’y ai fait de choses, chaque nouvelle visite me décourageant un peu plus dans l’élaboration d’un carnet de route qui n’en finirait pas. Si je me suis jusqu’à maintenant refusé – bêtement – à m’y prendre par petites bribes de voyage, je vais désormais essayer de changer un peu tout ça et de mettre de l’ordre dans des souvenirs déjà trop lointains.

Arrivé vers les 7 heures du matin, je pus profiter d’un Nara encore peu troublé par l’agitation des touristes. Le parc principal était calme et les cerfs et autres daims se prélassaient sur les pelouses, sans se sentir obligés de venir fouiller dans vos poches à la recherche de quelque chose à grignoter. Je rencontrai tout de même un peu d’agitation aux abords du shidarezakura – cerisier « pleureur » – que j’avais repéré la veille pour une séance photos. Je n’étais décidément pas le seul à avoir eu la même idée et la foule n’avait fait que grossir lorsque j’y repassai une seconde fois en fin d’après-midi.

Mais revenons à notre début de matinée. Après un petit coucou de politesse au grand bouddha du Tôdaiji, j’ai continué à progresser dans le parc vers le quartier de Zôshichô et son célèbre Nigatsudô. Souhaitant ensuite rallier le sanctuaire Kasuga Taisha, j’ai pris la direction du sud, mais je me suis laissé tenter en chemin par l’ascension du « mont » Wakakusa. Une fois arrivé en haut de cette colline qui surplombe tout Nara, je me suis bien sûr refusé à rebrousser chemin, décidant de repartir sur Kasuga Taisha par un sentier de montagne.

C’était bien évidemment sans compter sur un panneau innocemment posé au premier croisement et qui me promettait une petite cascade du doux nom de Uguisu-no-taki. S’en suivit une longue marche dans la forêt de Kasuga-yama (classée au Patrimoine Mondial), allant de sanctuaires isolés en peintures rupestres, tout en essayant de ne louper aucune des sculptures bouddhiques parsemées sur le parcours. Une journée qui a donc plus tenu de la randonnée que du tourisme pur et dur, randonnée que je ne saurais cependant que trop vous recommander si vous en avez le temps.

A bientôt pour plus de détails. 😉

Voyage dans le Kansai (03/2008) : Himeji-jô => Kôko-en => Nara le soir => Nijôjô de nuit => Nara : l’envers du décor => Tôdaiji => Quartier de Zôshichô => Wakakusa-yama => Uguisu-no-taki => En arpentant Kasuga-yama (fin)

Date des clichés : 2008/03/29 – Apn : Canon EOS 40D

Horaires : dépendent des lieux visités, mais une grande partie de Nara est librement accessible à pied
Tarifs : dépendent des lieux visités
Accès : à pied, en sortant de la gare de Nara avec le terminal de bus en face de soi, prendre la rue commerçante un peu plus loin sur la gauche et la remonter jusqu’à trouver un petit étang sur sa droite : c’est l’une des entrées du grand parc où se trouve une bonne partie des endroits à voir.
Liens utiles et références : page internet de la préfecture de Nara (japonaisfrançais), JNTO (français, brochure anglais)

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